CSRK

[EN] Self-taught artist, CSRK first discovers urban art in Europe. Fascinated by the dissident character of this practice, he chooses Montreal to dive into the richly symbolic universe that is the mural scene. From building facades to highway pillars, works of art flourish, and give rise to reflection. An incredible aesthetic diversity within which he quickly finds his place. Although he divides his time between two different — yet complementary — artistic practices, CSRK proposes a plastic universe tinged with codes and references that have accompanied him since childhood. The collages he punctuates the brick walls of Montreal (OUT) with, and the pieces he works on in his studio (IN) evoke the nostalgia of a colourful past but also bear the mark of a very symbolic daily life. Thus, characters from old comic strips, or those directly from the great classics of cinema, find themselves sporting a maple leaf or the logo of the local subway company. The artist creates a dialectic between icons of the past and local colours, testimony of his day-to-day life in this city he loves.

[FR] Artiste autodidacte, CSRK découvre d’abord l’art urbain en Europe. Fasciné par le caractère dissident de cette pratique, c’est à Montréal qu’il plonge réellement dans l’univers ponctué de symboles qu’est la scène murale. Des façades d’immeubles aux piliers d’autoroute, des œuvres fleurissent et invitent à la réflexion. Une diversité esthétique incroyable au sein de laquelle il trouve rapidement sa place. Bien qu’il partage son temps entre deux pratiques artistiques différentes – et pourtant complémentaires – CSRK propose un univers plastique teinté de codes et de références qui l’accompagnent depuis l’enfance. Les collages dont il ponctue les murs de briques montréalais (OUT) tout comme les œuvres sur lesquelles il travaille dans son atelier (IN) évoquent la nostalgie d’un passé coloré, mais portent également la marque d’un quotidien très symbolique. Ainsi, les personnages de vieilles bandes-dessinées ou ceux directement issus des grands classiques du cinéma se retrouvent affublés d’une feuille d’érable ou du logo de la compagnie de métro locale. L’artiste propose ici une dialectique entre icônes du passé et couleurs locales, témoignage de son jour à jour dans cette ville qu’il adore.